Inspir' Équilibre
Et la porte de ton imaginaire s'ouvre... Dans la forêt
Dernière mise à jour : 29 janv. 2022
- Relaxation pour lâcher-prise et laisser faire l'imagination -

Quelques minutes pour vous centrer, sur vous, sur votre souffle, et vous laisser aller à l’imagination.
Mais aussi et avant tout...
Lorsque vient l’heure du dodo, voici un conte à lire à votre enfant pour l’aider à s’endormir avec de belles images en tête. Ici, l’idée est de l’accompagner vers la détente et de développer son imaginaire et ses ressentis, pour l’emmener vers de jolis rêves…
– L’idéal est de lui faire la lecture lentement, dans son lit, confortablement installé-e, les yeux fermés. –
--> LA RELAXATION ET LE CONTE GUIDÉS ICI :
« Il est temps de se détendre et se sentir bien pour faire de jolis rêves et vivre pleinement la journée de demain ! Pour t’y aider, nous allons essayer de nous laisser aller et de développer notre imagination... Alors, suis le son de ma voix, nous allons commencer...
Allongé-e sur ton lit, tes petits yeux fermés, commence par relâcher tout ton corps dans le matelas. Inspire profondément par le nez en gonflant ton ventre – comme si un ballon se gonflait dedans – et expire, toujours avec le nez, en rentrant doucement ton ventre – comme si l’air sortait lentement du ballon qui se dégonfle. Continue comme ça quelques respirations lentes et profondes... Inspire, gonfle doucement ton ventre ; puis expire, et ramène lentement ton nombril vers le matelas... Inspire, gonfle ton ventre... Expire, rentre ton nombril...
Amène désormais ton attention sur le bas de ton corps, et plus précisément, au niveau de tes talons. Tu sens l’appui qu’ils ont sur le matelas ? Concentre-toi maintenant sur l’ensemble de tes pieds : la plante de tes petits petons, tes coussinets, tes doigts de pieds... Remonte un peu, et essaies de sentir tes chevilles, puis tes mollets, l’appui de tes mollets sur le lit, l’arrière de tes genoux, le devant, l’arrière de tes cuisses, le devant de tes cuisses... Puis concentre-toi sur tes fesses, l’appui qu’elles ont sur le matelas... Remonte encore jusqu’au bas de ton dos, le milieu du dos, puis le haut du dos. Ton corps se détend petit à petit... Tes épaules, tes bras, tes coudes, tes poignets et tes mains se détendent progressivement.
Reviens un instant sur ta respiration... Inspire avec le nez, profondément ; gonfle le ventre, puis expire lentement, et relâche bien tout ton corps sur le lit. Focalise ton attention sur ton cou, ta nuque, l’arrière de ta tête contre l’oreiller, ton visage, tes yeux, ton front, tes lèvres, tes joues ; et laisse venir la détente partout sur ton visage...
Maintenant... Imagine que tu te trouves dans la forêt. Dans une jolie forêt, avec une belle lumière qui passe entre les feuilles des arbres. D’abord, tu regardes le sol. Sous tes petits pieds nus, il y a une mousse toute douce qui recouvre de la terre, toute douce aussi, et quelques feuilles, ici et là. Tu lèves les yeux, et vois qu’il y a des arbres partout autour de toi. Grands, majestueux, bienveillants. Comme s’ils te disaient tous ensemble, à leur manière : « Bonjour toi, bienvenue ! Viens voir comme c’est joli chez nous. Ne crains rien, il n’y a que de la joie ici !» Alors, un grand sourire se pose sur ton visage. C’est vrai que tu te sens bien dans cette forêt !
Tu lèves la tête et aperçois le sommet des arbres, qui montent très haut dans le ciel. Tu vois leurs nombreuses feuilles danser doucement avec le vent. Jamais tu n’avais vu autant de verts différents ! Le va-et-vient des feuilles laisse apparaître les rayons du soleil. C’est trop joli... Un tas d’oiseaux et de papillons volent gaiement au-dessus de toi. Tu en suis un du regard, un papillon tout bleu avec de grandes ailes – magnifique... Et puis un oiseau avec une tête rigolote et des plumes de toutes les couleurs. Et puis un autre oiseau, tout blanc celui-ci, avec un peu de jaune dans ses grandes plumes, qui te semblent vraiment douces vues d’en bas. Sous tes pieds, le sol est tout moelleux, un peu comme si tu te trouvais sur un nuage... Tu remues tes orteils dans le sol. Tu sens tes talons, tes coussinets et tous tes doigts de pieds se glisser légèrement dans la terre. C’est chaud, c’est doux, c’est agréable...Devant toi, un étrange oiseau vient de passer. Une première fois, très vite, puis une autre, un peu moins vite... Et enfin, tu arrives à voir dans les détails ce drôle de petit volatile. En réalité, tu t’aperçois que c’est une fée... Une jolie fée qui fait du surplace devant ton visage et qui te fait le plus beau des sourires ! Puis là, comme si vous vous étiez mis d’accord sans même avoir besoin de parler, tu te mets à courir très vite en suivant la petite fée. À droite, à gauche, vous vous déplacez dans tous les sens entre les arbres en faisant les fous tous les deux. C’est vraiment rigolo de la suivre partout comme ça ! Tu l’entends même éclater de rire. Alors, tu ris aussi.
Et, soudain, tu te rends compte qu’il y a moins d’arbres autour de toi, plus espacés, et qu’une rivière coule au loin. En fait, la petite fée t’a emmené-e auprès des siens, dans sa maison. C’est encore plus joli que dans la forêt ! Il y a des fleurs avec de jolies couleurs un peu partout, de l’herbe toute verte sous tes pieds, et un arbre beaucoup plus gros que les autres au milieu, avec un tronc très large et de grandes feuilles qui bougent légèrement avec le vent.
Dans ce décor coloré, tu aperçois des dizaines de petites fées qui se trouvent un peu partout ! Certaines sont dans le ciel et volent joyeusement en s’amusant, d’autres sont assises dans l’herbe, d’autres semblent faire une sieste sur les branches de l’arbre plus gros que les autres, certaines sont emmitouflées dans les fleurs, d’autres encore se trouvent au bord de la rivière, les pieds dans l’eau.
Tu hésites un peu à monter dans l’arbre, mais tu décides finalement de rejoindre les fées qui se trouvent au bord de la rivière. Tu t’installes alors à côté d’elles et déposes, toi aussi, tes petits pieds dans l’eau. Elle est un peu fraîche, mais juste ce qu’il faut ! Devant toi, tu aperçois un tas de petits et gros poissons se trémousser. Certains viennent même te chatouiller les pieds. C’est rigolo...Tu regardes les petits êtres magiques qui sont assis à tes côtés, et les vois s’allonger délicatement dans l’herbe. Alors, tu fais pareil. Tu t’allonges dans l’herbe douce et découvres un beau ciel bleu entre les feuilles des arbres. Dans ce ciel bleu, des nuages défilent lentement sous tes yeux. Tu les regardes et imagines un tas d’his-toires en fonction de la forme qu’ils ont... Puis tu vois ton amie, la petite fée de tout à l’heure, voler autour de toi. Alors, tu la suis du regard et la vois s’asseoir délicatement sur ton ventre, puis s’allonger sur toi.
Là, allongé-e dans l’herbe, les pieds dans l’eau, la petite fée sur ton ventre, tu regardes le ciel une nouvelle fois et ressens un sentiment de calme et de légèreté. Comme si tu flottais ! Petit à petit, tu sens tes petits yeux devenir lourds... et doucement se fermer. Mais comme tu te sens bien, tu n’essaies pas de lutter pour les garder ouverts. Tu sens les respirations douces de ton amie la fée et décides de suivre son rythme. Tu gonfles ton ventre et inspires profondément quand elle inspire et relâches tout ton corps dans le sol quand elle souffle l’air à travers ses petites narines. Vous restez un moment comme ça, à respirer ensemble, sur le même rythme...
Puis, tous les deux, dans cet endroit magique, vous vous endormez doucement l’un sur l’autre. Vous êtes bien ! Car vous savez que vous allez très vite vous retrouver dans vos rêves... »